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![]() © Photo Patricia Carles ![]() |
Cette scène évoque
une toilette nuptiale : la jeune fille est en train de se coiffer,
aidée par une femme vêtue de pourpre où Gilles
Sauron reconnaît l'ornatrix et Paul Veyne la dame
d'honneur chargée d'organiser la cérémonie
; à la différence de l'"ornatrix",
la "nympheutria" ou "nymphocomos",
"celle qui est chargée de la toilette de la mariée",
n'est pas une esclave mais une digne matrone, comme celle que
l'on voit sur la fresque. En tout état de cause, la coiffure
qu'elle est en train d'élaborer est celle de la femme
romaine au jour de ses noces (les mèches de cheveux que
sépare "l'ornatrix" ou la "nympheutria"
rappellent les six tresses caractéristiques ou seni crines Deux Amours encadrent la
scène : tandis que l'un tend un
miroir Si l'on se souvient que le mariage était pour les femmes la condition indispensable d'une initiation, la scène se situe bien au début de la narration de la partie droite de la frise qui aboutit à la vision de Sémélé trônant sur l'Olympe après son apothéose. Le mariage devait apparaître pour la Domina comme la première étape sur la voie de son identification avec la mère de Dionysos et comme la figuration de l'union de Sémélé et de Zeus. (rappelons que les femmes placées à la tête d'associations dionysiaques était désignées du nom de "mater".) |
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